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BELGRADE

CRÉATION 2014

D'APRÈS  BELGRADE DE ANGÉLICA LIDDELL

TRADUCTION DE CHRISTILLA VASSEROT ÉDITIONS THÉÂTRALES (2010)

MISE EN SCÈNE : THIERRY JOLIVET

MUSIQUE : JEAN-BAPTISTE COGNET

YANN SANDEAU

AVEC FLORIAN BARDET

CLÉMENT BONDU

FRANÇOIS JAULIN

NICOLAS MOLLARD

JULIE RECOING

 

PRODUCTION : LA MEUTE

 

AVEC LE SOUTIEN

DU THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION

CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE LYON)

DE LA VILLE DE LYON

ET DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES

 

LUMIÈRE : DAVID DEBRINAY

SON : MATHIEU PLANTEVIN

COPRODUCTION

THÉÂTRE JEAN-VILAR

 

PRIX DU PUBLIC

FESTIVAL IMPATIENCE 2014

RÉGIE GÉNÉRALE

NICOLAS GALLAND

CONSTRUCTION 

GABRIEL BURNOD

LES CONSTRUCTEURS

Notre génération est venue au monde à Berlin, en 1989, sur les décombres d'un mur étrangement bariolé. Tout était déjà achevé, résolu. Le ciel était vide, les cités mornes et l'espoir terni. Dans cette apocalypse du sens, une meute de chiens aveugles et sourds, infatigables, s'entredévorait encore au nom de Dieu, de la Nation, de la Terre ou du Parti. C'était ça, le cauchemar yougoslave de notre enfance : un ultime soubresaut de l'Histoire, le nerf malade de la nouvelle Europe, une dystopie sanglante et folle.

 

Belgrade n'est pas un spectacle documentaire. C'est un creuset dialectique, un champ de bataille sur lequel des forces immatérielles se font une guerre acharnée : l'art et le réel, l'individu et le collectif, l'action et l'apathie, la violence et la beauté, la désillusion et l'espérance. C'est aussi et surtout une chambre pour les larmes de l'Occident. Une manière de requiem pour cinq acteurs et deux musiciens. Il ne s'agit pas d'établir un état des lieux. Il s'agit de prononcer, désespérément tendus vers les silences soudains du ciel et de la terre, une oraison pour le siècle des cendres.

 

Thierry Jolivet

Mars 2013

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